Week-end en Finistère Nord : 3 campings cools pour une pause iodée

Envie de couper ? Genre vraiment couper. Lâcher le téléphone, respirer l’air du large, entendre les goélands plutôt que les notifs ? Direction le Finistère Nord. Cette petite pointe de Bretagne qui te file une claque (salée) en plein visage, dans le bon sens du terme. C’est brut, c’est beau, c’est sincère. Et côté campings, franchement, y’a de quoi se faire plaisir sans finir ruiné.

J’ai passé un long week-end là-bas, sans trop savoir à quoi m’attendre. Et spoiler : j’ai pas été déçu. Si tu veux voir d’autres options dans le coin, y’a aussi une sélection sympa sur https://campings-finistere.com, bien utile pour comparer selon ton style de vacances. Mais voici mes trois coups de cœur, testés et approuvés.

1. Camping de Treguer, à Plonévez-Porzay — vue mer et crêpes maison

On commence fort. Ce camping, il est posé juste au-dessus de la plage de Kervel. Littéralement. Tu sors de ta tente ou de ton van, et bam : l’horizon. Quand la marée est haute, t’as l’impression que l’océan va te rentrer dedans. Le matin, y’a ce silence un peu ouaté, coupé juste par le ressac. Magique.

Niveau ambiance, c’est simple mais chaleureux. Pas de tape-à-l’œil, mais des sanitaires nickels, un petit bar qui fait aussi dépôt de pain, et un food-truck le soir avec des galettes de sarrasin comme chez mamie (celle qui cuisine bien, hein). Perso, j’ai passé une soirée à discuter avec un couple de cyclotouristes allemands autour d’une bolée de cidre. Instant suspendu.

2. Le Panoramic, à Telgruc-sur-Mer — pour les fans de couchers de soleil

Alors là, si t’es du genre à collectionner les fins de journée en story Insta, tu vas te régaler. Le Panoramic porte bien son nom : il surplombe la baie de Douarnenez, et les couleurs en fin de journée sont… pfiou. Roses, dorées, parfois carrément orange fluo. On a juste envie de s’asseoir avec une bière et de regarder le soleil tomber.

C’est un camping 3 étoiles, donc un peu plus aménagé que le précédent. Y’a une piscine chauffée (sympa si t’as des enfants ou si t’es frileux), des mobil-homes bien espacés, et même un espace bien-être avec sauna. Ce que j’ai aimé, c’est que malgré le confort, ça reste calme et pas bling-bling. Et le GR34 passe à deux pas. Tu peux partir marcher le matin et revenir avec les mollets en feu, les yeux pleins de beauté.

3. Le Camping des Abers, à Landéda — l’expérience “fin du monde”

Ce camping-là, c’est pour les vrais, les puristes du grand air. On est sur la côte des Abers, cette partie un peu moins connue du Finistère Nord, mais carrément spectaculaire. Le terrain est presque les pieds dans l’eau, face à l’Aber Wrac’h. Y’a une lumière de dingue, changeante, presque dramatique parfois. Les jours de vent, c’est carrément épique. Les jours calmes, c’est comme une peinture.

Le camping en lui-même est simple, sans chichis. Mais propre, bien tenu, avec un accueil vraiment sympa. Et surtout, cette impression d’être “loin de tout” sans galérer pour autant : le bourg est à 10 minutes à vélo. Petit détail qui tue : le matin, tu peux commander des huîtres fraîches livrées direct à ta tente. Sérieusement.

Alors, tu pars quand ?

Que tu sois plutôt rando tranquille, coucher de soleil romantique ou apéro face aux vagues, le Finistère Nord a de quoi t’offrir un week-end iodé aux petits oignons. Et les campings, ici, c’est pas des “villages clubs” impersonnels : c’est des coins vivants, ancrés, avec des vraies gens et des vraies histoires.

Alors ? Tu prends ton duvet ?

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